La course : Le tour de corse historique en VHC ou en VHRS.
Disputez une des épreuves les plus connues au monde : le tour de corse ou rallye au 10 000 virages. Avec XXXX participants en 2014 c’est une des deux plus belles épreuves au monde a égalité avec le Rallye Monte Carlo historique. La course historique en VHC : C’est dans cette version un vraie rallye chronométré, seul le meilleur temps chrono sur l’ensemble des Epreuves spéciales compte et détermine le classement. La course historique en VHRS : Dans cette version vous roulez sur les mêmes routes fermées que l’épreuve VHC, mais dans une optique de régularité par rapport à une moyenne déterminée. C’est aussi une compétition mais dans un esprit plus décontracté avec moins de prise de risques.
La voiture : Alfa Roméo GTV6 grA
Dans les années 80, les voitures des groupes B ont fait rêver des générations de spectateurs. La réglementation comprend trois groupes :
Le groupe B : voiture produites à 200 exemplaire minimum pour le rallye, de véritable bêtes de courses créées pour aller le plus vite possible sur asphalte comme sur terre. C’est cette catégorie qui a permis d’amener la technologie des 4 roues motrices avec la célèbre Audi Quattro et ses descendantes. Puis avec Peugeot ce fut le moteur central associé avec les 4 roues motrices.
A coté du groupe B existaient des catégories moins performantes destinées à courir avec des voitures issues de la série plus ou moins préparées et performantes en rallye. Le groupe A est une catégorie qui impose de conserver les dimensions extérieures de série, ainsi que les principes de série comme par exemple le principe des suspensions, celui de l’alimentation en essence injection ou carburateur etc… Mais permet de les améliorer : taille des soupapes rapports de boite, taille des freins, …
Le groupe N lui impose de conserver la voiture quasiment de série. Les principe du groupe A et du groupe N permettent aux voitures les mieux conçues en série de truster les premières places et dans les années 1982 à 1986, la reine du groupe A et du groupe N s’appelle Alfa Roméo GTV6.
Développée à partir d’un châssis ancien mais bien conçu et possédant une ligne inimitable dessinée par Bertone, l’Alfetta GTV6 possède de nombreux atouts à commencer par son moteur d’une cylindrée confortable de 2,5l tout en aluminium doté d’une moderne injection et qui permet de sortir 215 à 230cv. Autre atout de l’alfa Roméo GTV6 : sa répartition des masses 50/50 due à son principe de moteur à l’avant et boite/pont à l’arrière. Si l’Alfetta GTV6 est une reine des rallyes, Il y a un roi parmi ses pilotes : Yves Loubet. Disposant d’un budget officiel d’Alfa Roméo pour la faire courir Yves à mission de faire briller la belle italienne en France. C’est un pilote et une voiture hyper spectaculaires qui vont marquer la mémoire des rallyes en 1985, 1986 et 1987.
Le Bruit magique de l’Alfa Roméo GTV6
Le moteur de cette Alfa a un bruit d’origine très caractéristique qui monte dans les aigus tout en gardant un caractère très métallique. Lorsqu’il est libéré par la préparation et qu’il s’exprime au travers d’un échappement libre, il devient littéralement magique. Un bruit à donner la chair de poule aux spectateurs tant il exprime une force et une sauvagerie mécanique. Un trait de caractère qui se rapproche de la M3 Gr A une autre propulsion mythique.
Une vraie propulsion.
A cette époque les voitures de course les plus performantes sont toutes des propulsion. Les 4 roues motrices ne s sont pas encore généralisées et les tractions manquent souvent de puissance. Une propulsion est dans les années 70 la seule solution technique à être capable de passer une grosse puissance et à offrir également de la maniabilité en permettant de faire tourner la voiture en enroulant du train arrière.
Avec une répartition de 50/50 et son empattement long, cette propulsion bien conçue est cependant facile à conduite.
Yves Loubet : un pilote d’exception
Yves Loubet est un pilote qui ne croit qu’en une chose à cette époque : l’attaque à outrance. Toujours engagé au maximum dans chaque épreuve spéciale, du premier au dernier mètre, il signe des passages d’équilibriste défiant le bon sens. Mais il est aussi fiable et rapide. Avec lui le spectacle découle de la prise de vitesse, il n’est jamais gratuit. C’est ce qui a permis de se mettre en avant et de devenir ensuite pilote officiel dans la grande équipe Lancia. Aujourd’hui Yves est l’organisateur du Tour de Corse historique, une épreuve à part avec un seul objectif : se faire plaisir et retrouver l’esprit de l’époque. Le déroulement de la course : Un rallye consiste à suivre un parcours défini à l’avance dans un temps déterminé avec des pointages à des heures précises par le copilote. Certaines potions dites de liaisons sont ouverte à la circulation et nécessite de suivre totalement le code de la route. Les autres portions sont les Epreuves Spéciales. Elles sont fermées à la circulation pour laisser libre court à la liberté et aux joies du pilotage.
Source : Auto Hebdo
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